Varanasi – Delhi – Amsterdam - Toulouse
Carte du jour ici. Nous quittons l’hôtel à 11 h 30 C’est le retour vers la maison. 3 vols plus tard Nous arrivons à Vigoulet à 13 h 30.
Fin d’un beau voyage !
Carte du jour ici. Nous quittons l’hôtel à 11 h 30 C’est le retour vers la maison. 3 vols plus tard Nous arrivons à Vigoulet à 13 h 30.
Fin d’un beau voyage !
Lever matinal, nous quittons l’hôtel à 5 h 30 pour aller voir les ablutions dans le Gange. Pour cela nous prenons place dans une barque manoeuvrée par un rameur et nous longeons une bonne partie des ghats (quais en escalier devant chaque immeuble ou palais qui permettent d’arriver à l’eau). Au maximum de la mousson le niveau du Gange est plus élevé de 15 mètres. Les élèves d’une école de bhramanes effectuent leur séance de yoga devant leur école En fait il y a plus de touristes dans les barques sur l’eau que d’hindous qui font leurs ablutions, le guide nous explique que l’élévation du niveau des connaissances et des revenus font baisser la ferveur hindouiste. Les crémations se font jour et nuit sur la rive. Les marchands de bois sont à proximité. Les laveurs de linge sont déjà au travail. En bons touristes nous confions 2 bougies au Gange. Le thé dans la rue. r Ramassage scolaire. Nous allons ensuite à Sarnath l’endroit ou Bouddha a fait son premier prêche à ses disciples au 6ème siècle avant JC. Un grand stupa y a été restauré sur un site où il y en avait plusieurs dizaines. Des Thailandais ont érigés il y a 10 ans une statue géante de Bouddha à proximité.
L’après midi nous arpentons les ghats le long du Gange. Couple de mariés qui vienne de sacrifier au rites du Gange, nous en avons vu plusieurs. Nous rentrons en Ricksaww à l’hôtel distant de 6 km (pauvre pédaleur ! mais nous l’avons fait travailler).
Carte du jour ici Varanasi est le nom officiel de la ville, Bénarès est le nom de la ville sainte pour les hindous. Nous y arrivons à 16 heures après un vol de 50 minutes. La circulation y est congestionnée et les klaxons sont rois à l’approche de la vieille ville. Voici notre première vue du Gange. Nous assistons à la Puja cérémonie au cours de la quelle s’élèvent les chants sacrés et a lieu l’offrande de la lumière au Gange (ganga aarti). Puis retour à l’hôtel où a lieu un mariage !
Carte du jour ici Nous arrivons à Khajuraho à midi avec un nouveau chauffeur qui parle anglais et un peu espagnol. Les temples de cette ville sont sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco. Construits au 10ème et 11ème siècle (il en reste 22 sur 85 à l’origine. Nous en avons visité 8. Ils sont couverts à l’extérieur de sculptures Un ensemble de musiciens et de chanteuses. Un carambolage d”éléphants suite au freinage du premier. Certaines sont érotiques (seulement 5 %) mais ce sont les plus regardées et les plus photographiées. Elles voisinent avec celles des Dieux et Déesses de l’hindouisme.et se complètent dans le cadre du tantrisme.
L’éléphant voyeur sourit béatement à la vue des ébats amoureux du couple.
Nous avons censuré quelques sculptures plus hard. En fin de journée nous passons un moment sympathique au marché des producteurs locaux. La soirée à l’hôtel est animée par les festivités d’un mariage.
Carte du jour ici Nous arrivons à Orchha à midi en train après avoir abandonné notre chauffeur à la gare d’Agra. C’est une petite ville de 10.000 habitants qui nous fait penser à Bagan en Birmanie. De nombreux édifices (palais, temples, … ) disséminés dans la ville, tous de la même couleur délavée marquée par les moisissures de la mousson et qui ont besoin d’être entretenus. Certains sont en ruines.Nous marchons dans le centre animé par le marché et par une fête des femmes dédiée à Krishna, entre autre elles vont laver leur linge à la rivière. Avec un guide nous visitons le palais de l’empereur Jahangir, où il a dormi une seule nuit (selon la légende), qui comporte tout de même 220 pièces ! Puis le palais du maharadja local (Raj Mahal) avec 230 pièces. Construit au 17ème siècle le Laksmi Narayan Temple est décoré de belles fresques intérieures. Nous terminons la journée par les Chatris royaux (cénotaphes des maharadjas) au coucher du soleil au bord de la rivière Betwa.
Carte du jour ici Départ tôt de l’hôtel à 6 h 30 car la journée va être chargée. A 11h30 nous sommes à Fathepur Sikri à 30 km d’Agra, le guide a un quart d’heure de retard. Le palais construit par l’empereur Akbar ne sera occupé que pendant 15 ans du fait des ressources en eau insuffisantes. Tous les bâtiments sont construits avec la même pierre de grès rouge-orangé donnant une grande unité à l’ensemble. La salle des audiences privées rassemble des éléments de plusieurs religions avec en particulier le pilier central magnifiquement sculpté sur lequel siégeait l’empereur
Le travail de la pierre est partout d’une grande finesse. Sur certains panneaux il y avait des pierres semi précieuses incrustées qui ont disparues. Nous sommes à Agra à 15 heures mais la aussi le guide fait des siennes, il nous fait passer pour rien à l’hôtel et est aussi en retard. Nous allons visiter le Fort Rouge au pas de charge, dommage car là le contraste entre les murailles de grés rouge et les bâtiments en marbre blanc incrusté de pierres précieuses et semi-précieuses est magnifique.
Mais nous ne voulons à aucun prix rater l’entrée du TAJ MAHAL dont la billetterie ferme à 17 heures. Là le spectacle est à la hauteur de nos espérances, malgré le nombre très important de visiteurs. Nous nous approchons du mausolée dédié à Mumtaz Mahal construit par son mari l’empereur Shah Jahan.. Jusqu’à entrer dans le sanctuaire et apercevoir le tombeau. Il est bien entendu en marbre avec les incrustations de pierres précieuses (rubis, jade, agate, corail,onyx, lapis-lazuli) constituant une marqueterie de pierre. Il en est de-même pour l’ensemble du mausolée avec de plus des panneaux sculptés entourés de bandeaux polychromes. Nous restons jusqu’à la fermeture du site et nous assistons même au lever de la lune sur le Taj Mahal.
Aujourd’hui safari au programme matin et après-midi. Lever à 6 heures ! Nouvelle trace du tigre : le cadavre d’une grosse gazelle. Puis divers animaux, certains que nous avons déjà vus hier et d’autres, mais pas de tigre. Nouveau safari l’après midi. Un oiseau familier perché sur une barre du camion qui nous transporte. Un perroquet. Un écureuil indien,il n’a pas un pyjama il est naturellement rayé. Un crocodile Un héron. La famille sanglier. Il y en a aussi plein en ville, et de toutes les couleurs du noir au rose car ils doivent être croisés avec des cochons domestiques. Nous n’avons pas élucidés car a priori les hindous n’en mange pas et les musulmans non plus bien sur. Enfin un tigre mais hélas peint sur un muret de la réserve. Au retour à l’hôtel nous discutons avec des profs qui encadrent des étudiants et l’un deux a vus 2 tigres dans l’après midi. Il nous a proposé de nous envoyer ses superbes photos par mail.
Carte du jour ici Notre hôtel à Jaipur était au pied de la forteresse d’Amber que nous voyions depuis la fenêtre ainsi que les fortifications qui couronnaient la montagne.
Nous prenons la route de Ranthambore que nous atteignons à midi. L’après midi premier safari dans la réserve.
Du tigre nous ne voyions que les empreintes dans la poussière de la piste. Plus des oiseaux
Beaucoup de singes une chouette
et à la fin un léopard qui nous observait depuis le haut d’une falaise
en se léchant les babines mais ne nous a sans doute pas trouvés à son goût !
Ce matin nous attaquons le fort D’Amber à dos d’éléphant, enfin c’est plutôt l’éléphant qui nous transporte qui attaque la montée de cette forteresse située dans un cadre grandiose. En effet 3 forts sont superposés dans la montagne. Le hall des audiences publiques où le maharadja recevait le public qui lui demandait audience. Le hall des audiences privées avec les ministres. La porte de Ganesh dieu hindouiste du bonheur ouvre sur les appartements privés. S’y trouvent le jardin des femmes du harem, les salons du maharadja aux murs et au plafond recouverts d’une foule de miroirs convexes et colorés où se reflétaient les lampes à huile. De ses balcons vue imprenable sur le jardin du maharadja au milieu d’un lac. En revenant vers Jaipur nous photographions le Jal Mahal palais désaffecté construit au milieu d’un lac artificiel. ;Puis les cénotaphes des maharadjas défunts à Gaitor en marbre dont un de carrare avec des bas reliefs représentant des scènes de chasse superbes. . Nous passons l’après midi à flâner dans la vieille ville puis nous allons au cinéma pour voir une superproduction de Bollyvood en VO l’hindi : amusant.
Carte du jour ici Autoroute sur quasiment tout le trajet, arrivée à 11h à Jaipur la “ville rose”. La visite du city Palace est un peu décevante par rapport à ce que nous avons vu jusque là. Il s’agit de plusieurs bâtiments séparés dans une enceinte sans unité architecturale, de plus dans certains il est strictement interdit de prendre des photos. Deux émergent, l’observatoire astronomique (Jantar Mahar) construit au 18ème siècle qui comporte une vingtaine d’instruments dont un cadran solaire haut de 27 m qui donne l’heure avec une précision de 2 secondes et un instrument donnant le signe du zodiaque du jour. Le Palais des vents (Hawa Mahal) est l’emblème de Jaipur. Ce n’est pas un palais mais deux façades de 5 étages séparées de quelques mètres permettant aux femmes du harem de voir la rue sans être vues dans une atmosphère rafraichie par la circulation de l’air. Enfin une jarre en argent de 135 kg (14.000 pièces furent fondues pour la réaliser) contenant 4000 litres que le maharadja utilisa pour emmener l’eau du Gange lors de son voyage à Londres en 1902 pour le couronnement d’Edouard VII.
Nous récupérons un guide très peu expérimenté : 3 mois qu’il apprend le français et la première fois qu’il vient à Puskar.
Ouf c’est un peu long mais le choix a été difficile ! Les hommes du désert, à la tombée de la nuit discutent encore des mérites de leurs dromadaires et de leur prix..
Le cheval qui danse : Vidéo ici Du fait de la sainteté de la ville pas de viande ni d’oeufs aux repas donc régime végétarien pendant 2 jours (coucou Franck !).
Carte du jour ici Nous quittons l’hôtel, une belle haveli avec une cour centrale, bien restaurée, avec un guide local francophone pour visiter le Garh Palace que le Maharadja De Bundi à abandonner à l’état lors de l’indépendance de l’Inde en 1947. Une porte d’entrée monumentale en haut d’une rampe raide en angle pour empêcher les éléphants des assaillants d’arriver lancer et la porte hérissée de clous pour les dissuader d’y appuyer fort !
Il est impressionnant, positionné dans un site remarquable sous la protection d’une forteresse et d’une muraille de 8 km. Il a besoin d’une sérieuse restauration qui vient de commencer pour la partie peintures miniatures. En particulier la salle appelée Chitrashala dans le harem en abrite d’admirables réalisées du 17ème au 19ème siècle Regardez l’image qui suit depuis le côté gauche de votre écran puis depuis le côté droit et envoyez nous le résultat : le gagnant aura doit à un repas indien.
Cette pièce s’ouvre sur un jardin doté d’un beau point de vue. Dans la rue un autel hindouiste provisoire installé sur une bouse de vache (sacrée !). Nous allons ensuite au Raniji-ki-Baori qui est un puits monumental à escalier construit au 17ème siècle orné de sculptures. Profond de plus de 20 m l’escalier permet de puiser l’eau au fur et à mesure que le niveau descend.
Ensuite nous prenons la route de Puskar ou nous sommes en début d’après-midi. Ou se déroule pour la pleine lune de novembre une grande foire aux dromadaires et aux chevaux. C’est le but de notre voyage nous voulons installer des dromadaires à Vigoulet ! Nous allons sur le site de la foire avec une carriole tirée par un dromadaire. La foire débute aujourd’hui et nous sommes surpris par son étendue et le nombre d’animaux présents (plusieurs milliers).
Carte du jour ici Nous partons pour la forteresse de Chittorgarh, qui a été ruinée par les envahisseurs moghols en 1568, mais qui a de beaux restes.
Un éléphant ça trompe énormément ! Arrivée à Bundi en fin de journée. Nous faisons un tour à pied dans la ville à la nuit. Nous avons la confirmation qu’en matière de klaxon les Italiens sont largement dominés par les Indiens : les nuées de motos et de scooters, les Tuctuc et les voitures klaxonnent tous et tout le temps pour se frayer le passage au milieu de vaches imperturbables.
Nous démarrons un peu plus tard à la demande du guide local avec qui nous passerons toute la journée et qui va se révéler le meilleur jusqu’à maintenant. Visite d’un temple hindou dédié à Vishnou finement sculpté.
Visite du palais du maharana (titre supérieur à celui de maharadja) dénommé City Palace dans une très forte affluence qui a rendu difficile la prise de photo à l’intérieur où il y a de très belles pièces. Visite du très beau jardin des femmes du harem Sahélion Ki Bari (début 18ème siècle) comportant plusieurs fontaines et piscines à l’abri de hauts murs. Nous avons trouvé un soutien réconfortant à Paris et à la France dans une boutique. Ballade en bateau sur le lac Pichola, au bord duquel le palais a été construit, au coucher du soleil. Excellent repas typique dans une famille indienne.
Carte du jour ici Lever potron-minet à 5h25 pou faire un safari au léopard jusqu’à 8h30. En fait grosse couillonnade, nous avons vu en tout et pour tout 4 singes et un coq sauvage mais pas la moindre queue de léopard ! Nous en profitons pour prendre des photos des villageois: meules de foin, labour avec charrue en bois (depuis le début nous avons vu beaucoup de tracteurs y compris sur l’autoroute), dromadaires, femmes au travail. Ensuite visite du fort de Khumbalgarh qui est magnifiquement situé, avec une muraille de 36 km, mais par contre complètement vide. Marie Ange est la coqueluche des jeunes femmes et jeunes filles gujuraties (habitantes du Gugurat état voisin du Rajastan où il y a une semaine de vacances) qui veulent faire des photos avec elle Arrivée à Udaipur